Partir dès maintenant en collège anglais quand ça va mal à l’école ?

Lorsqu’un enfant rencontre des difficultés scolaires en début d'année, l’idée de partir la finir en college anglais peut sembler audacieuse, mais elle offre souvent un renouveau et permet de prendre un nouvel élan. Ce type d’expérience peut redonner confiance à l’élève et lui permettre de reprendre pied dans un environnement différent et stimulant. Mais quelles peuvent être les raisons qui poussent à envisager un tel projet ? Comment se déroule le quotidien de l’enfant une fois sur place ? Et quels sont les bénéfices qu'il pourra en tirer sur le long terme ?

Souvent, lorsque la famille nous contacte, l’enfant est en difficulté scolaire et les premières semaines de l’année commencent mal. Cela fait parfois plusieurs années que la situation est compliquée. Pour d’autres, c’est le démarrage de l’année suite à un passage de justesse en seconde après un collège un peu moyen qui est difficile par exemple.

L’idée de changer d’école, en France ou ailleurs, ou bien de redoubler, a déjà été discutée dans le passé mais ne s’est jamais concrétisée. Les parents étaient peut-être hésitants et l’enfant pas spécialement emballé par l’idée…
Le projet de rejoindre une autre école refait donc surface en ce début d’année car les premières notes tombent et dans presque toutes les matières, les professeurs s’accordent à dire que le niveau est trop fragile, que la concentration est faible, l’attitude en classe un peu « limite » et les résultats scolaires trop justes.

Ces faisceaux d’indice alertent généralement les parents qui se renseignent rapidement sur les solutions possibles. Un certain nombre d’entre eux se disent que faire partir leur enfant à l’étranger pourrait être une solution.

Et les colleges anglais sont souvent une bonne option car ils sont flexibles : il est possible d’arriver en cours d’année quand bien même les programmes scolaires français et anglais ne sont pas les mêmes et que le niveau d'anglais de l'enfant est parfois fragile.

Lorsque la solution au mauvais démarrage de l'année consiste en un départ dans un college anglais, l'élève intègre le même niveau de classe que celui qu’il a quitté en France et vit le quotidien des autres élèves de son niveau. Il rejoint l'établissement en tant qu'interne car les colleges anglais permettent à ceux qui le souhaitent d’y rester le soir, en semaine et le week-end.

En fonction du niveau de classe qu’il rejoindra, l'élève pourra suivre l'emploi du temps fixe de son niveau de classe jusqu'à la quatrième comprise ou bien choisir ses matières en fonction de ses appétences et de ses compétences, parmi un éventail d’une quinzaine d’options.
C’est donc l’occasion pour les élèves français de découvrir de nouvelles matières et de s’essayer à des matières moins académiques et plus atypiques : le Business, le Design & Technology, le théâtre, le Food & Nutrition... et de profiter des belles infrastructures d’internat pour découvrir un sport ou un instrument. Car la journée des élèves de ces établissements ne s’arrête pas à 16h, bien au contraire. Après les cours s’ensuivent un certain nombre d’activités : sport, musique, prep (leur étude)...

L’un des principaux atouts de cette expérience est l'intégration complète avec les élèves anglais. Chaque jour, l’élève évolue avec des jeunes élèves locaux très majoritairement mais aussi avec des élèves internationaux, venus en Angleterre pour y faire toute leur scolarité. Ils sont ainsi en immersion totale dans la culture et la langue.

Le système scolaire britannique est souvent perçu comme une très bonne option pour les jeunes Français en difficulté scolaire en France car la pédagogie est basée sur l’encouragement et la bienveillance et que les apprentissages se font de manière plus personnalisée.
Pour les élèves dont le niveau d’anglais serait encore fragile, les écoles mettent en place des cours d’anglais spécifiques afin de garantir une progression rapide, à l’écrit comme à l’oral.

A l’internat, les jeunes apprennent à vivre ensemble dans un environnement structuré, mais chaleureux. Ce mode de vie favorise les amitiés, et offre aux enfants un cadre stable, loin des tensions parfois présentes à la maison ou à l’école.

Qu’il s’agisse de difficultés scolaires ou personnelles, partir dans un collège anglais peut représenter une vraie bouffée d’oxygène pour l’enfant qui en souffre.
Cette expérience permet de reprendre confiance en soi.
En quittant son environnement scolaire habituel, l’enfant pourra « repartir de zéro », indépendamment des étiquettes qu’on lui aura peut-être collées.
Pour certains élèves victimes de harcèlement, ce changement permet de rebondir en se liant d’amitié avec des personnes nouvelles.

Un autre avantage indéniable est celui des progrès linguistiques. Plongé dans un environnement anglophone, l’élève est en immersion totale. Les progrès sont souvent spectaculaires, notamment pour ceux qui partent dès le début de l’année scolaire. En quelques mois, la langue n’est plus une barrière et l’élève acquiert un atout majeur pour son avenir personnel et professionnel.

Enfin, un séjour dans un collège anglais enrichit considérablement le dossier Parcoursup. Quel que soit le parcours post-bac envisagé, cette expérience à l’étranger est perçue très positivement par les universités, les écoles de commerce ou encore les classes préparatoires. Elle témoigne de la capacité de l’élève à sortir de sa zone de confort, à s’adapter à des environnements différents et à faire preuve de maturité.

Partir en Angleterre pour y continuer une année scolaire lorsque celle-ci a mal commencé en France et qu’il y a de fortes chances qu’elle se termine de la même manière est souvent une solution. Elle permet de donner un nouveau souffle à un parcours scolaire en difficulté.
Au-delà de l’aspect linguistique, c’est une véritable expérience de vie qui fait grandir les jeunes, les aide à reprendre confiance et leur ouvre de nouvelles perspectives. Certains, d’ailleurs, trouvent tellement leur place dans le système anglo-saxon qu’ils choisissent de poursuivre leur scolarité en Angleterre jusqu’au bac.